Accueil Historique Danses Musique Costumes Photos Activités Contact

 

 

Les habits traditionnels


Par définition un costume n'est pas fait pour être décrit, mais pour être regardé, admiré peut-être.

Disons tout de même qu'à Champéry 1830 on ne porte pas un uniforme, mais bel et bien un costume. Si celui ci permet à chacun une certaine fantaisie, il se conforme toutefois exactement aux vêtements que portaient nos ancêtres le dimanche au XIX e siècle.

Confectionnées dans un tissu généralement fleuri, mais de couleur sombre, les robes des dames nous rappellent que dans les siècles passés on ne badinait pas avec la mode et la longueur des dentelles (voir encadré). Aussi, et en plus pour des raisons économiques (les tissus de couleur étaient hors de prix), il ne serait venu à l'idée de personne de revêtir des habits autres que foncés.

Seuls le tablier porté sur la robe ainsi que le foulard posé sur les épaules et attaché sur la poitrine par une broche mettent une touche de gaîté sur l'ensemble.

Le chapeau, que l'on retrouve à quelques nuances près dans d'autres vallées bas-valaisannes est un petit chef-d'oeuvre de confection avec sa bordure "boudin" composée d'un ruban plissé très serré, qui une fois déplié peut mesurer jusqu'à soixante mètres.

Il est parfois remplacé par un petit chapeau de paille rond, à bord plats auquel s'adaptent de larges rubans noirs pendant sur l'épaule.

Les habits de travail des dames champérolaines

 

La semaine, les femmes portent volontiers pour gouverner le bétail et s'adonner aux travaux des champs le costume masculin composé du pantalon noir et gilet boutonné avec le fameux foulard rouge noué sur le côté.

Les hommes quant à eux portent le costume bourgeois que l'on retrouve dans la vallée du Trient ou à Saint-Luc.

La redingote à queue de pie tombe sur le pantalon dit "à l'italienne" coupé à mi-mollet. Comme chez les dames, les bas sont blancs et les chaussures à boucles. Le gilet, généralement orné de motifs à fleur, complète le tout. La chemise blanche est fermée au col par un foulard fleuri.

Et puis les messieurs portent le chapeau haut-de-forme ou gibus noir, aux larges bords plats qui devait être au XIX e siècle le nec plus ultra de la mode de Paris. Il suffit pour s'en convaincre de voir les films mettant en scène entre autres les héros de Victor Hugo et dont les exploits se situent précisément à cette époque.

Les habits du dimanche